Le gamin qui expérimentait seul dans sa chambre, qui donnait des concerts devant sa famille, n’a pas vraiment changé. Aujourd’hui, Julien Granel compose toujours avec la même urgence et la même passion. L’instinct est un guide fidèle. Ce sont des images qui lui viennent, des couleurs, des choses d’abord fugaces qui s’incarnent sans jamais forcer. Sa musique est pop et solaire, c’est un rayon de lumière qui caresse les dernières résistances : “Elle est à la fois hyper dynamique, hyper dansante, parce que j’ai ce truc de house anglaise qui traîne en moi et elle a ce truc de live parce que j’ai fait des centaines de live dans ma vie et c’est ce qui me transporte” précise-t-il.
Seul sur scène, il improvise, danse comme un damné, expulse et donne, il (re)vit. Et quand Julien Granel ne tourne pas dans les clubs hexagonaux avec son pote Maxenss, c’est avec Angèle, une autre amie, qu’il dévore du bitume pour la tournée des Zénith de la chanteuse belge et ses 150 000 fans annoncés. “De me retrouver dans un tour bus avec elle, c’est mon rêve de gosse réactivé. Je suis trop heureux ! Je me mets des claques pour réaliser…”.