Eperdument, elle entretient son rapport à la création et répond à l’appel du vide, de la forêt, des symboles.
Elle ouvre son univers chaque fois qu’elle le peut, n’hésitant pas à sauter dans l’inconnu, au risque peut-être de ne pas toujours être comprise dans ses choix artistiques, ou de ne pas être trouvée là où on l’attend.
Elle passe des concerts en salle à des performances en milieu naturel ou à des projets d’art participatif avec des personnes souffrant de maladies psychiques. Elle les rencontre, recueille leurs paroles, porte cette dernière dans des performances éphémères. Ainsi elle donne corps au fait que pour elle la vulnérabilité est une force.
Elle voyage, dans le Nord, et revient, remplie de voix et de battements de tambour, d’impression de routes infinies, qu’elle déroule ensuite en colliers de mots. Aline Chappuis déambule au gré du vent. Et revient, toujours.
Et puis, surtout elle met au coeur de tout son travail la rencontre avec d’autres artistes, d’autres médiums artistiques pour poursuivre sa recherche de ce qu’il advient dans l’espace entre deux ...